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Le digital pas forcement l’ennemi des artisans

Le digital s’installe dans nos vies, que nous le voulions ou non. Cela s’est encore illustré lors de cette période de crise sanitaire, où les entreprises digitalisées et adaptées aux pratiques E-Commerce s’en sortent mieux que les autres. Jusqu’à maintenant, le digital est une affaire de grande entreprise, et ne sert que des géants comme Google, Amazon, ou la Fnac par exemple. Mais si cette affirmation n’était plus d’actualité ? Si la digitalisation pouvait se mettre au service de tous les commerçants, et même des artisans ?

 

 

Un changement de mode de consommation

 

La crise sanitaire mondiale n’a fait qu’accélérer ce qui allait se passer dans les années à venir. On se déplace moins, voir plus du tout, ce ne sont donc plus les consommateurs qui vont aux entreprises, mais les entreprises qui vont aux consommateurs. Si l’un ne se déplace pas, c’est l’autre qui le fera. Et sur ce point, les consommateurs on un avantage sur les commerçants, c’est qu’ils n’ont pas forcément besoin d’eux pour vivre… Dans cette logique sans sentiment, des entreprises de quartier, des artisans de villes ou de campagnes, voient de moins en moins de clients « en physique ».

 

Il leur est alors obligatoire et urgent pour eux de changer leurs techniques de vente. Tout commerçant se doit d’avoir une vitrine de ses produits ou services sur internet. Cette étape du processus de digitalisation est primordial pour attirer des clients, avant la visite en magasin.

 

C’est une des règles universelle dans le commerce, l’entreprise adapte son offre au marché ! Le maraicher doit vendre en ligne, ou alors avoir un site internet, et le cordonnier de même. Il n’y a pas d’exception, tout le monde doit faire face à la concurrence… digitale.

 

Les adaptations possibles

 

En décembre, la startup frenchtech Ankorstore a levé 25 millions d’euros. Cette entreprise a pour objectif de développer une marketplace dédiée aux boutiques et marchés indépendants. C’est une illustration de la manière d’agir et de penser en France. On change notre manière de consommer, mais on veut continuer à consommer chez nos producteurs, chez nos « petits » commerçants. Le digital n’est sûrement pas la signature de fin des petits commerçants, au contraire ! À eux de de s’adapter.

 

Lorsque l’on sait que 82% des utilisateurs de smartphones consultent leur téléphone à l’intérieur d’un magasin, on pense directement à offrir une expérience client de notre magasin sur smartphone, à des QR code pour scanner les produits. Les commerçants doivent pouvoir se servir de leurs atouts pour s’adapter. Par exemple chez un maraîcher, le client peut scanner le QR code au dessus des tomates, et son smartphone lui dira automatiquement d’où viennent les tomates, si elles sont bio, etc.

 

 

 

Quelles avancées pour le futur ?

 

On a donc de l’espoir pour les petits commerçants, dans leur course face aux géants de l’hyperconsommation. Une relation de confiance doit s’installer entre les consommateurs et les commerçants, et une communication bien précise : le digital n’est pas un ennemi.

Il n’est peut-être pas nécessaire non plus de diaboliser complètement les GAFAM. Par exemple, Amazon, qui donne la possibilité à des petites entreprises de manière très simple, de vendre leurs produits sur leur plateforme et donc se digitaliser, sans être un expert du web.

Les GAFAM proposent donc aussi des solutions adaptées à la consommation de proximité. On peut aussi citer Marketplace (Facebook), plateforme de vente en ligne où il est très simple de vendre ses produits.

 

Il n’y a pas de retour en arrière possible, un front de technicité en matière digitale doit donc se former. La Ruche qui dit oui est un exemple parfait de l’alliance entre les petits producteurs et le digital. Bénéficiant d’un fort succès dans plusieurs villes, cette entreprise met à disposition un système de commande en ligne chaque semaine, où les acheteurs peuvent ensuite récupérer leurs achats dans un point de collecte. Les produits proviennent de producteurs locaux, et se diversifient chaque semaine en fonction de l’offre.

 

Le digital doit changer de visage, en devenant un allié et un atout pour tous les artisans et commerçants.

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