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L’évolution et l’impact des transports de marchandises

LE TRANSPORT ET LES ÉMISSIONS DE CO2

À première vue, le transport et les émissions de CO2 impliquent le transport routier, qui est la plus grande source d’émissions de CO2 et la première cause du réchauffement climatique. Selon le ministère de la Transition écologique et solidaire, il est responsable en France de 33 % des émissions de CO2. C’est donc le mode de transport qui rejette le plus de CO2 dans l’environnement.

Mais aussi, d’après l’Agence européenne pour l’environnement, 44,4% d’émissions de CO2 du transport terrestre qui ont été émises par les voitures particulières en 2016. Il y a aussi les bus et les camions qui émettent 18,4% et les véhicules utilitaires légers et les deux-roues qui sont à 8,4 % et 0,9 % de CO2.

 

LE TRANSPORT ET LA POLLUTION DE L’AIR

tableau statistique De plus, les transports et la pollution atmosphérique, à savoir le trafic routier, sont responsables de la majeure partie des particules fines qui polluent l’air extérieur. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a désigné la pollution de l’air extérieur comme cancérigène pour l’homme en octobre 2013.
Un des graves problèmes de santé est du en majeure partie à la pollution atmosphérique et en particulier les particules minuscules. Nous pouvons le remarquer car en France, l’exposition chronique aux minuscules particules PM2,5 (Particules fines) diminue l’espérance de vie de 8,2 mois. Nous pouvons aussi noter que, selon une étude de santé publique, la pollution de l’air extérieur est liée aux maladies respiratoires et cardiovasculaires. Cette étude souligne les impacts négatifs sur la reproduction ainsi que sur le développement fœtal et neurologique des nouveau-nés. Aujourd’hui, nous pouvons constater qu’en France, les dépenses de santé liées à la pollution atmosphérique (décès prématurés, bronchites chroniques…) s’élèvent à plusieurs milliards d’euros par an.

 

LES NUISANCES SONORES CAUSÉES PAR LES TRANSPORTS

pollution sonore À cela, s’ajoute la pollution sonore causée par les transports. Les transports sont bruyants et contribuent largement à la pollution sonore que nous rencontrons. En France, pas moins de 10 millions d’individus sont soumis à des niveaux sonores supérieurs à 65 dB (décibels), dont 3 millions à des niveaux supérieurs à 70 dB alors que le seuil de confort acoustique est fixé à 55 dB. Cela a un vrai impact sur le lieu de vie des personnes. Sur la base de ces recherches, il a été possible d’estimer que le bruit des transports dans les régions congestionnées d’Île-de-France en 2019 a été d’une perte de 10,7 mois par habitant au cours d’une vie. Nous pouvons voir qu’il y a un réel contraste car en 2015, la perte moyenne par habitant était de 7,3 mois, les résidents les plus vulnérables pendant 18 mois. Par conséquent, la croissance observée au cours des quatre dernières années est significative.

 

LA POLLUTION DU TRANSPORT SUR LE MILIEU AQUATIQUE

La pollution due au trafic dans le milieu aquatique, ainsi que les infrastructures liées au transport, affectent l’écosystème aquatique, tapétrole mer bateau pollution nt dans les eaux de surface que dans les eaux souterraines. Les transports modifient directement ou indirectement le débit des cours d’eau.
En outre, certaines catastrophes écologiques ont été associées au naufrage de pétroliers en transit maritime. Une pollution à long terme pourrait entraîner l’extinction de certaines espèces aquatiques.
En dernier lieu, l’utilisation des terres pour le transport, l’utilisation de l’espace pour le développement des transports a une influence importante sur les animaux, la flore, l’histoire, l’agriculture et notre qualité de vie. L’effet des transports sur l’environnement et l’homme se fait sentir à tous les niveaux : local, mondial, à court et à long terme. Nous sommes témoins des effets de la mobilité sur nos modes de vie depuis les années 1990. Malgré la prise de conscience collective sur la question, il est possible d’aller plus loin ensemble.

LES PERSPECTIVES D’ÉVOLUTION 

Il existe des alternatives pour aider et prévenir l’évolution de la pollution causée par les transports. En ce qui concerne les camions, ils sont un élément essentiel de la chaîne d’approvisionnement d’aujourd’hui, il serait difficile de fonctionner sans eux. Cependant, le transport automobile est extrêmement polluant.


Par conséquent, il est important qu’ils développent des moyens de limiter la quantité de carburant qu’ils consomment et, par conséquent, la quantité de pollution qu’ils émettent. Une méthode consiste à augmenter la capacité de charge des camions afin qu’ils puissent transporter plus de produits à la fois, ce qui diminue leur nombre de voyages et, ainsi, leur consommation.

Il existe également d’autres options écologiquement bénéfiques pour la livraison des marchandises. Le transport ferroviaire minimise la pollution atmosphérique et sonore, ainsi que les émissions de gaz à effet de serre. Il peut être utilisé à tout moment de la journée et permet un accès rapide et simple à toute la région, en toute sécurité et en temps voulu.

Une autre méthode consiste à transporter les produits par bateau, que ce soit par voie maritime ou fluviale, ce qui permet de transporter des charges plus importantes. Bien qu’elle soit un peu lente, c’est aussi une méthode pratique et moins polluante que le transport par les airs.

Des alternatives au niveau urbain sont également mises en place par la loi d’orientation des mobilités, pour améliorer la qualité de l’air. Ils ont rendu obligatoire la création de zones de mobilité à faibles émissions dans les zones où les valeurs-limites de qualité de l’air sont dépassées, permettant aux collectivités locales de limiter la circulation des véhicules les plus polluants sur leur territoire. Il s’agit d’un levier d’action essentiel pour améliorer rapidement la qualité de l’air et protéger la population dans les lieux urbains les plus pollués. L’idée est d’interdire la circulation de transit dans une vaste zone couvrant le cœur d’une ville (par exemple Paris), ce qui réduirait la pollution et le bruit tout en laissant plus de place aux arbres, aux pistes cyclables et aux espaces piétons.

 

QUID DE NOS ENGAGEMENTS ?

Quant à nous (Les Empotés), tous ces facteurs sont cruciaux car nous sommes conscients de l’influence que nous avons sur l’environnement et de la nécessité Dessin Berquin vélo pot de le préserver. Nous nous efforçons de diminuer et d’optimiser nos émissions de carbone. C’est pourquoi nous veillons à optimiser notre système logistique afin qu’il soit le moins polluant possible. Nous utilisons des véhicules électriques ainsi que des vélos électriques pour livrer 100% de nos repas. En ce qui concerne la chaîne d’approvisionnement et ses effets, 90 % de nos produits proviennent de France. Nous faisons de notre mieux pour que nos produits soient locaux.

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