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La RSE… Qu’est ce que c’est ?

 LA RSE EN BREF

 

La RSE (Responsabilité sociétale des Entreprise CSR en anglais) est la prise en compte par les entreprises des enjeux, environnementaux, sociaux, économiques et éthiques de leurs activités. Attention !!I Ici les activités des entreprises sont entendues au sens large : il s’agit de prendre en compte à la fois les interactions internes (salariés, dirigeants …) et externes (fournisseurs, clients, autres).

 

En bref, la RSE est la contribution des entreprises à la démarche de développement durable c’est-à-dire qu’elle entend allier le Social, l’Economie et l’Ecologie. Voici quelques-uns de ces piliers : 

 

  • Utiliser de manière efficace et durable les ressources naturelles telles que le pétrole, le gaz et l’eau et limiter les déchets
  • Réduire les émissions des gaz à effets de serre 
  • Favoriser la diversité biologique
  • Préserver les droits humains

 

MAIS QUEL EST L’INTÉRÊT POUR UNE ENTREPRISE D’ENCLENCHER UNE TELLE DÉMARCHE ? 

 

Pour l’entreprise, une telle démarche comporte de multiples avantages. En plus de préserver la planète et le lien social, la démarche RSE permet de faire des économies (réduction de la facture énergétique car réduction du gaspillage) et d’augmenter son chiffre d’affaire (car meilleure image auprès des consommateurs donc augmentation des ventes etc.)

 

Cependant, il faut être réaliste, à court-terme la RSE pour une entreprise est très souvent un coût …mais à long-terme elle se révèle être un investissement !

 

UN PEU DE CONTEXTE …

Bien que la démarche RSE soit assez récente (année 1970/1980), elle gagne du terrain. Aujourd’hui 37% de PME* ont entrepris une démarche claire en matière de RSE. Ce chiffre continue de grandir car celles-ci comporte, contre toutes attentes, des avantages économiques.

QUI EST CONCERNÉ ? 

 

Toutes les entreprises et même toutes les organisations ! 

 

En effet, depuis l’adoption de la  Pacte et la modification du code civil en 2019, toutes les entreprises françaises sans exception, doivent « prendre en considération » les enjeux environnementaux et sociaux dans la gestion de leurs activités. Ce qui consacre un socle minimal légal d’intégration de ces dimensions RSE dans la conduite des affaires économiques. 

 

Les plus grandes entreprises et les entreprises cotées sont de plus en plus soumises à des réglementations spécifiques. Depuis une quinzaine d’années, il leur est ainsi demandé de publier des informations sur leurs impacts environnementaux et sociaux (c’est ce que l’on appelle le reporting ESG ou Déclaration de performance extra-financière (DPEF). En 2015, la loi sur la Transition énergétique a renforcé les dispositions climatiques à la fois pour les entreprises et les investisseurs.

 

Et depuis la loi sur le devoir de vigilance adoptée en 2017, les grandes entreprises doivent aussi mettre en place des mesures de surveillance qui permettent de prévenir les risques environnementaux (ex: pollution), sociaux (ex: violations de droits humains) et de gouvernance (ex: corruption) dans leurs unités de production, leurs filiales et chez leurs fournisseurs.

MAIS ALORS … EN MATIÈRE DE RSE QUE SE PASSE-T-IL CONCRÈTEMENT DANS L’ENTREPRISE ?

 

 

Avant toute chose, il faut se former et s’informer ! Cela passe par lire des rapports RSE de concurrents, rechercher comment on peut appliquer les normes 26000 à son entreprise ou encore faire dialoguer ses parties prenantes. Ensuite, la plupart du temps un des managers est nommé « Responsable RSE », il s’occupe alors de motiver, d’impliquer les collaborateurs et de mener la démarche RSE. 

 

Il commence par faire un état des lieux de la situation de l’entreprise ; c’est ce qu’on appelle le diagnostic RSE. Celui-ci prend la forme d’une grille d’évaluation qui questionne tous les aspects de l’entreprise que ce soit au niveau de la production (approvisionnement, gestion des déchets, fin de vie du produit etc.) ou du fonctionnement de l’entreprise (conditions de travail, bien-être des salariés, corruption, égalité des sexes …). A ces questions, il s’agit alors de noter l’implication de l’entreprise sur une échelle de 0 à 3 (de « rien n’est mis en place à ce sujet » à « gestion parfaite dans ce domaine »). 

 

 

L’étape suivante est d’utiliser ce diagnostic pour d’une part communiquer sur les axes ou l’entreprise a une bonne gestion et d’autre part élaborer un plan d’action pour améliorer les points ou l’entreprise peut faire mieux et plus. Ce plan d’action est hiérarchisé en trois temps : les initiatives et modifications à mettre en place à court-terme / moyen-terme / long-terme. 

 

Pour que ce plan d’action ne prenne pas la poussière au fond d’un placard le Responsable RSE doit élaborer un calendrier clair et précis et impliquer ses collaborateurs pour les rendre proactifs de la démarche !

 

Alors ? Il n’y a plus qu’à vous lancer : si vous voulez en savoir plus, on vous invite fortement à suivre la formation de Bpifrance sur la RSE en entreprise ! 

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